Avec l’application Come On, simplifiez l’organisation de vos événements

Camille De Louis, passé par les bancs d’ECAM LaSalle, et Loïc Vessière s’apprêtent à lancer leur application Come On. Les deux fondateurs se sont rencontrés en école de commerce, il y a 10 ans. Après des années dans la communication, ils nous racontent leur aventure entrepreneuriale.

Comment et pourquoi est née votre idée d’application ?

CDL : Cette idée est née il y a trois ans quand je faisais du squash et c’était tout le temps compliqué de réserver cette activité. Je me suis dit qu’on pouvait louer un appartement à l’autre bout du monde mais on ne peut réserver une activité à 300 m. Quand je suis parti au Canada, il y avait des terrains de squash mais je ne trouvais pas de partenaires, c’est là que je me suis dit que l’idée pouvait prendre une autre dimension avec cet aspect rencontre avec la réservation. On simplifie la gestion d’événements pour les week-end, les vacances ou des événements courts comme une soirée.

LV : J’ai rejoint Camille, il avait commencé l’aventure. On a effectué un pivot en février 2021, on s’est rendu compte qu’il fallait revoir notre stratégie et cela allait compliquer de faire grossir deux communautés en même temps. On a choisi d’abord de se consacrer à la communauté d’utilisateurs en mettant en place des fonctionnalités pour une version ultérieure de l’application (Tricount, Lydia, Doodle). Les différentes fonctionnalités communiquent entre elles.  Grâce au chat, on accède directement à l’information, il n’y a plus besoin de scroller sans fin pour retrouver une date. Par exemple, je paye un logement, je bascule directement en dépense plus besoin de passer par l’application Tricount.

Quand sera-t-elle disponible ?

CDL : L’application sera disponible au début du mois de mai. Elle est toujours en phase de test, on ne peut pas la commenter ou la noter encore mais elle sera totalement gratuite.

LV : Pour le moment, elle est accessible par le grand public sur l’Apple Store et le Play Store grâce au lien que l’on fournit pour l’essayer.

Camille, vous avez étudié un an à ECAM LaSalle, qu’est-ce que vous retenez de votre passage ?

Je suis rentré à ECAM LaSalle dans la formation GIM en alternance en partenariat avec l’ITII. Ce que je retiens d’ECAM LaSalle, c’est les très bons intervenants et le mélange de la théorie et la pratique au sein du cursus. Au bout d’un an dans l’école, je me suis rendu compte que la mécanique ce n’était pas trop pour moi. J’ai donc décidé de me réorienter en informatique.

Que vous apporte l’incubateur Tech 360 ?

CDL : Comme tous les incubateurs, cela nous a permis d’avoir des locaux et à ce moment-là, on cherchait à agrandir l’équipe. Il nous fallait un incubateur. Grâce au Tech 360, on va avoir la possibilité d’avoir des PRD (projet recherche et développement) en lien avec des élèves-ingénieurs et des enseignants-chercheurs.

LV : C’est un incubateur qui croit forcément au projet que l’on porte c’est-à-dire qui sera rémunéré que si notre projet émerge en termes de chiffre d’affaires ou de levée de fonds.

"Il faut oser se lancer"

Avez-vous profité des infrastructures du campus de Lyon ?

CDL : On a utilisé le studio vidéo qui est bien équipé pour notre partie communication. On utilise aussi le réseau Alumni pour communiquer et avoir des opportunités.

LV : On a deux trois projets en cours avec le Fab Lab, cela ouvre des possibilités que l’on n’aurait pas forcément ailleurs. Etre en incubateur, nous permet d’aller chercher des subventions,  ce qui est indispensable pour notre stratégie et nos projets à venir.

Quels sont vos futurs projets ?

LV : On a pleins d’idées de projets à développer autour pour le futur mais le plus important demeure dans la sortie de l’application. On va passer l’étape de test puis arriver sur le marché. Actuellement, nous avons 250 testeurs qui sont inscrits pour participer au lancement de l’application. Dès lors que l’on a assez de recul, on pourra aller chercher de nouveaux utilisateurs. Le prochain grand projet est d’aller chercher des professionnels et intégrer la market place. Pour les professionnels, l’application sera payante car on leur apporte des clients, on est dans une relation win-win, on coûte que ce qu’on rapporte. Pour les utilisateurs, c’est que du confort et du plaisir et pour les professionnels, ce n’est que de la rentabilité.

Un conseil pour les étudiants ECAM LaSalle qui souhaiteraient se lancer dans l’entreprenariat ?

CDL : Ils ont la chance d’avoir un incubateur, on leur conseille de venir voir les projets. Je leur conseille d’oser ! Au début, on a peur de se lancer, il faut oser même si on ne réussit pas. On aura vécu une expérience de dingue. Il faut y aller petit pas par petit pas !

LV : On dit souvent que c’est compliqué, tout est simple à faire, il faut juste oser se lancer.