Lancé à l’échelle nationale par le groupe de travail « Prévention des risques » de la CGE, le Challenge Zéro Risque a pour ambition de rassembler l’ensemble des établissements membres autour d’une semaine commune de prévention.
L’objectif principal de ce challenge était de mettre en lumière les risques auxquels les étudiants peuvent être confrontés dans leur quotidien, qu’il s’agisse de comportements addictifs, de l’utilisation d’équipements de protection sur des machines techniques, ou encore de leur santé physique et mentale. À travers une série d’ateliers, de stands et d’activités ludiques, le message principal a été d’adopter des pratiques plus sûres, en intégrant divers réflexes sécuritaires.
La SMERRA, dans le cadre de leur volet prévention santé, a tenu plusieurs stands consacrés à la prévention des addictions et aux comportements à risque liés à la consommation de substances. Les étudiants ont ainsi pu échanger directement avec des professionnels de la santé, tout en repartant avec des informations précieuses sur les effets à long terme de ces comportements sur leur bien-être physique et mental.
En parallèle, la question de la santé affective et sexuelle a également été abordée, permettant d’ouvrir le dialogue autour de sujets souvent délicats, tels que les infections sexuellement transmissibles (IST), la contraception ou encore les autopalpations dans le cadre du dépistage de cancer du sein. Ces discussions se sont déroulées dans un cadre d’écoute active et bienveillante, favorisant l’échange et la réflexion critique, toujours avec le soutien de spécialistes présents pour répondre aux interrogations des étudiants.
Le focus s’est aussi porté sur les risques techniques grâce aux associations Association Mécatronique, Mécanique et Technique (AMMT) et MAKERS avec une sensibilisation aux bonnes pratiques d’utilisation des outils et équipements de protection dans le cadre des activités manuelles et industrielles, typiques des formations techniques. Les risques de cybersécurité et les bonnes pratiques liées aux écrans ont aussi été partagées.
Un afterwork sans alcool a été organisé par les étudiants du Foyer ECAM, pour démontrer l’inutilité de l’alcool pour une ambiance conviviale, notamment avec l’installation d’un bar à mocktails et des activités participatives telles qu’un karaoké par le club Chorale et des jeux de société animés par le club Jeux de rôles. Cette soirée a proposé une nouvelle façon de socialiser, basée sur le partage et le divertissement sans excès. Les étudiants de l’AEI y ont tenu un stand de prévention, sur la sensibilisation à la consommation d’alcool.
Une campagne d’affichage a été imaginée et conçue par les étudiants du Bureau des Arts, portant sur la prévention des risques liés à la poly consommation. En parallèle la campagne « C’est la base », donnant des conseils aux jeunes pour réduire les risques liés à des consommations d’alcool ou d’autres substances en soirée, a été déployée sur l’ensemble du campus.
La santé sportive a été, elle aussi, mise à l’honneur. L’association Bureau Des Sports a mis en place plusieurs stands consacrés à la prévention des blessures, insistant sur l’importance des échauffements dans la pratique sportive. Ce thème a permis de toucher un public large, en insistant sur les gestes à adopter pour éviter les blessures courantes dans la vie quotidienne.
La semaine s’est terminée sur des échanges autour de la santé mentale et de la gestion de l’anxiété. Un stand tenu par le Service D’accompagnement Et D’écoute Psychologique (SAEP) a offert aux étudiants des ressources pour mieux comprendre les mécanismes de l’anxiété, et des conseils pratiques pour mieux la gérer au quotidien. En parallèle, l’AEI a une nouvelle fois apporté son expertise sur les dangers de la consommation d’alcool avec un dernier stand d’information, clôturant ainsi cette semaine sous le signe de la prévention.
Le Challenge Zéro Risque a su capter l’attention des étudiants tout en offrant des réponses concrètes aux problématiques qu’ils peuvent rencontrer. L’engagement des associations étudiantes, des partenaires comme la SMERRA, et du service vie étudiante de l’école a permis une programmation variée et parlant au plus grand nombre.