Enquête premier emploi 2021 : les jeunes ingénieurs ECAM, des profils toujours très recherchés !
C’est indéniable : la crise sanitaire qui dure bouscule le marché de l’emploi. Nos jeunes diplômés restent néanmoins des profils appréciés et demandés par des entreprises de toutes tailles et de nombreux secteurs. C’est ce que révèle l’enquête d’insertion de la Conférence des Grandes Ecoles 2021, réalisée auprès des jeunes diplômés de 2020.
Voici quelques données, toutes formations d’ingénieurs du campus de Lyon confondues :
Une employabilité réaffirmée
10 % seulement de nos jeunes ingénieurs ECAM poursuivent leurs études. Parmi ceux qui ont choisi d’entrer dans la vie active, 55% avaient déjà trouvé leur poste 1 mois après la fin de leurs études malgré un contexte économique tendu, (et ils étaient 92% au bout de 6 mois).
Des entreprises variées, des salaires stables
Les ingénieurs ECAM 2020 débutent dans des entreprises variées, que ce soit au niveau de leur taille (43 % en TPE/PME, 23 % en entreprises de taille intermédiaire et 34 % en grandes entreprises) ou des secteurs d’activité. Alors que certains secteurs qui sont traditionnellement de gros recruteurs pour l’Ecole ont été fortement impactés par la crise (comme les transports par exemple), les jeunes diplômés ont su se diriger vers des secteurs porteurs comme l’énergie ou le BTP.
Les salaires restent stables (brut médian de 38 200 € en France avec primes) tout comme le niveau de responsabilités.
Des ingénieurs satisfaits de leur premier emploi
S’il y a davantage de contrats précaires (CDD, intérim…), la grande diversité des secteurs et des missions a permis de répondre cette année encore aux envies et ambitions des jeunes ingénieurs ECAM. L’enquête révèle ainsi que 84% des ingénieurs ECAM des promotions 2020 sont satisfaits ou très satisfaits de leur premier emploi.
Pour les ingénieurs ECAM Arts & Métiers (Lyon et Strasbourg), le stage de fin d’études reste le premier canal d’embauche (31% des embauches), puis, c’est la démarche réseau (réseau des ingénieurs ECAM, réseaux sociaux professionnels, …). Si, en raison de la pandémie, la part de ceux qui débutent à l’international diminue légèrement (-5% par rapport à l’année dernière), elle reste relativement importante : 18%, pour une moyenne nationale de 9,5% pour les écoles d’ingénieurs.