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Actuellement en formation d’ingénieur ECAM Efficacité Energétique et Management des installations (EEM), Mathilde a reçu le prix Women Energy in Transition de Dalkia, qui a pour but de promouvoir la place des femmes dans le secteur de l’énergie.

Bonjour Mathilde, et félicitations pour ton prix ! Peux-tu nous le présenter ?

Merci ! Women Energy in Transition est un prix annuel décerné par Dalkia. C’est sous l’impulsion de la PDG de Dalkia, qu’il a été lancé il y a trois ans, pour mettre en avant les jeunes profils féminins du secteur de l’énergie. L’idée est, en mettant en lumière les femmes qui réussissent dans ce milieu très masculin, d’inciter les plus jeunes à choisir cette voie.

J’ai été informée de l’existence de ce prix par un membre du personnel de l’ECAM, et cette opportunité m’a immédiatement séduite, car elle touche deux thèmes qui me touchent : l’énergie et la place des femmes au sein des métiers techniques. En participant, je pouvais donner mon point de vue sur ces sujets, en espérant que mon témoignage puisse aider d’autres jeunes femmes !

Pourquoi as-tu choisi ECAM Lyon pour tes études, et en particulier la formation par alternance EEM ?

Après mon DUT Génie Thermique et Energie, je souhaitais poursuivre mes études dans le domaine de l’énergie et devenir ingénieur. J’ai choisi ECAM Lyon pour sa réputation : je savais que ma formation serait de très bonne qualité. Je ressentais le besoin d’être utile rapidement, d’entrer dans le concret et je souhaitais donc me tourner vers un cursus en alternance.

Tu effectues ton alternance chez Vinci Facilities. Quelles y sont tes missions ?

Au sein du pôle Efficacité Energétique de Vinci Facilities, j’étudie et mets en place des actions pour diminuer la consommation en énergie de bâtiments existants, principalement dans le tertiaire et l’industrie.  Pour chaque bâtiment, nous commençons par effectuer un audit énergétique, en allant sur site et en regardant comment sont exploités les systèmes en place. Ensuite, nous réalisons une étude pour estimer le coût des actions et évaluer leur retour sur investissement. Enfin, nous proposons le projet au client.  S’il accepte, il y a une phase de travaux, et suite à la mise en place des différentes solutions nous faisons un suivi mensuel des consommations.

Cette alternance se déroule dans l’optique d’une embauche en fin de mission, pour renforcer l’équipe ! J’aimerais vraiment poursuivre dans ce cadre car les missions sont très stimulantes et j’apprends beaucoup.

Que penses-tu de la place des femmes dans les métiers et les formations d’ingénieurs ?

Même si nous restons encore très minoritaires, je pense que les femmes ont de plus en plus de place dans les métiers et les formations d’ingénieurs, et c’est une très bonne chose ! Cette situation est en partie due à l’éducation des plus jeunes dans notre société : c’est l’image de la fille avec la poupée et du garçon avec les outils qui se retrouve au sein des formations et du monde du travail ensuite ! Il faut du temps pour que cela change, mais on est sur la bonne voie.

A ECAM Lyon, nous sommes minoritaires dans ma formation, mais je n’ai pas l’impression que l’on nous juge moins compétentes que nos homologues masculins. Le fait même que l’école m’ait transmis l’information sur le prix Women Energy in Transition montre qu’elle accorde de l’attention au sujet.

Quel rôle les femmes ingénieurs ont à jouer dans la transition énergétique ?

La transition énergétique est un sujet majeur à régler :  je pense que tous les autres problèmes sont moins urgents que celui-ci, et deviendront bien plus nombreux et violents si on ne le règle pas. Par leur formation technique, les ingénieurs qu’ils soient hommes ou femmes ont bien évidemment un grand rôle à jouer dans cette transition, et je pense qu’ils sont même en première ligne ! Notre génération est davantage touchée et consciente de l’enjeu de la transition énergétique, et doit participer à changer les mentalités.