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Depuis décembre 2016, Jean-Baptiste Boni  a rejoint le centre de recherche de l’ECAM Lyon – le LabECAM – pour effectuer sa thèse. Ils sont désormais 12 thésards, sous la direction de Christophe Changenet (directeur du LabECAM)  à s’activer sur des problématiques complexes dans le domaine de la mécanique ou de l’énergétique.
Diplômé de l’INSA Lyon en Génie Mécanique et Développement, Jean-Baptiste Boni s’est rapidement spécialisé dans l’étude des engrenages.  Le choix de l’ECAM Lyon, reconnu dans l’étude thermique des engrenages et transmissions, pour effectuer sa thèse s’est fait rapidement. En décembre 2016, il signe officiellement un contrat de thèse  3 ans avec le LabECAM dans le cadre du Consortium CIRTRANS qui regroupe plusieurs entreprises intéressées dans l’étude des transmissions mécaniques.

Quel est le sujet de votre thèse ?

Mon sujet est la « Modélisation thermique d’un train épicycloïdal lubrifié par barbotage ».  C’est un système de transmission qui se trouve dans les réducteurs par engrenages comme des boîtes de vitesses ou des réducteurs de motrice de trains. Ses réducteurs doivent être constamment lubrifiés pour éviter qu’ils ne se grippent et cassent toute la transmission. Cela peut se faire par injection d’huile sous pression ou par barbotage – c’est-à-dire que l’on laisse un bain d’huile en permanence dans la boîte de vitesse. Ce dernier procédé, moins fréquent, est notamment utilisé pour les camions Volvo et chez Texelis qui fabrique des transmissions mécaniques pour des applications industrielles. Il y a donc peu de recherche dans ce domaine alors que le besoin d’optimiser le processus est grand du côté des industriels. Mes travaux de recherche s’articulent donc sur l’optimisation et la limitation des pertes d’énergie dans la procédure de barbotage.

Comment se déroule le quotidien d’un doctorant ?

C’est une 1ère immersion dans la recherche. Une grande partie du temps est dédiée à la lecture d’articles, souvent en anglais. On se doit de connaître tout ce qui a été publié dans notre domaine afin, entre autres, d’éviter tout plagiat intellectuel. Puis, on commence à rédiger des articles, à participer à des colloques et conférences lorsque l’on obtient nos premiers résultats. On doit également donner des cours aux étudiants, à travers des TD. J’aime beaucoup enseigner, essayer de faire comprendre des notions complexes et amener l’étudiant à construire sa propre réflexion. Enfin, je vais effectuer des essais sur des machines  pour avoir des résultats lisibles et cohérents.  Et bien entendu, la dernière année est consacrée à la rédaction de la thèse.

Un conseil pour les élèves qui envisagent de poursuivre en thèse ?

Le rythme d’un thésard est très différent d’un emploi en entreprise. Il y a peu de contrainte horaire, chacun organise son temps de travail et garde en tête les objectifs à atteindre. Ensuite, le diplôme de docteur est reconnu et recherché en France : reconnu comme expert dans notre domaine, le titulaire d’un doctorat peut prétendre à un salaire plus avantageux en entreprise.