À 27 ans, Arnaud Pallini (ECAM GIM 2012) a déjà fait le tour du globe. Après des premières études en chaudronnerie, c’est dans le cadre de sa formation par alternance d’Ingénieur de Génie Industriel et Mécanique à l’ECAM Lyon qu’il réalise sa première expérience professionnelle à l’étranger, lors d’un stage en Chine. L’envie de découvrir de nouvelles cultures et de s’ouvrir au monde ne le quitte plus désormais. Et c’est depuis la ville de Houston, aux Etats-Unis, qu’il répond à notre interview.
Vous travaillez aux Etats-Unis : comment avez-vous pris ce poste ?
Je travaille depuis plus de 2 ans chez MPO à Houston, une société qui fournit du matériel industriel dans le secteur pétrolier. Je travaillais à Singapour pour leurs ateliers de fabrication en tant que superviseur de travaux mécaniques. quand la décision a été prise de transférer la production vers les Etats-Unis. Je suis maintenant responsable de la gestion de la production de l’atelier.
Nous produisons un équipement de sécurité et de productivité pour les plateformes de forage offshore (Marine Riser MPD- Managed Pressure Drilling) qui est encore au stade de prototype. C’est un équipement très lourd qui utilise des technologies de pointe. L’objectif est d’améliorer la performance de circulation des fluides pendant le forage et de limiter l’impact environnemental des rejets de boue de forage.
Ce n’est pas votre première expérience professionnelle à l’étranger. L’expatriation était-elle une évidence pour vous ?
Depuis mon enfance, j’ai toujours aimé les voyages et l’aventure. J’ai débuté mes études dans la chaudronnerie, avec un BEP, un BAC Pro puis un BTS. Ayant obtenu de bonnes notes et appréciations pour mon BTS, j’ai pu rejoindre la formation Ingénieur ECAM Aternance en Génie Industriel et Mécanique (GIM).
Pour mon stage de fin d’études, je suis parti en Chine, ce qui m’a donné envie de continuer ma carrière à l’étranger. Travaillant dans le domaine de l’oil & gas depuis 4ans maintenant, j’ai eu l’opportunité de beaucoup voyager à travers le monde et en mer. J’ai eu la chance de rencontrer et travailler avec des personnes de cultures différentes, ce qui est très enrichissant et formateur. C’est d’ailleurs lorsque je travaillais à Singapour que j’ai rencontré mon épouse.
Quelles sont les spécificités de votre contexte de travail américain ?
Mes débuts aux Etats-Unis ont été un peu difficiles, notamment à cause de l’administration et des questions de visa. L’ambiance de travail est diamétralement opposée à celle en France, très compétitive et axée davantage sur la performance individuelle que collective. L’argent est au centre de toutes les discussions et est clairement la priorité numéro 1 pour chaque entreprise et citoyen américain. Cependant, les gens sont assez relax et les heures très flexibles.
Vous avez effectué toutes vos études en alternance, un conseil à donner aux futurs étudiants ?
Ne jamais abandonner ! Il faut s’accrocher et persévérer même si certaines matières sont plus difficiles, même si on reçoit quelques mauvaises notes. Une formation d’ingénieur en alternance ouvre beaucoup de portes et permet de rentrer dans la vie active dès les études.