fbpx
Brochure
Portes ouvertes
Menu

Robin Capdeboscq, jeune ingénieur ECAM promotion 2017, réalise l’un de ses rêves en débutant sa carrière aux Etats-Unis. Sa recette ? Un double-diplôme à Manhattan College durant sa dernière année du programme ECAM Arts & Métiers, puis le soutien du réseau des ingénieurs de l’école.

Tout d’abord, pourquoi as-tu choisi ECAM Lyon après ton bac ?

L’élément déclencheur a été la visite du campus lors d’une journée portes ouvertes ! J’ai été très agréablement surpris à plusieurs niveaux : l’emplacement au cœur de la ville avec une vue incroyable, la diversité et la modernité des équipements, … J’ai aussi tout de suite ressenti une ambiance particulière, un côté humain au sein des promotions, notamment grâce à l’accueil chaleureux des élèves.

C’est exactement ce que je recherchais. Je me suis ensuite renseigné sur les formations, et cela a conforté mon choix ! J’ai été séduit par la dimension généraliste car je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire ensuite, et par la prépa intégrée.

Et comment se sont passées tes années sur le campus ? As-tu eu des expériences associatives à l’école ?

Je garde un excellent souvenir de mes années ici et je participais activement à la vie étudiante ECAM ! Côté associatif, nous avions par exemple fondé le « Café Entrepreneur », avec l’aide de Dominique Hubert – qui anime aujourd’hui l’incubateur ECAM Tech 360 -. Le but était de se regrouper pour parler d’entrepreneuriat avec des invités du milieu, notamment des start-upers.

Je me souviens aussi des après-midi dédiés à une association qui lutte contre les inégalités dans le milieu scolaire : une belle expérience humaine, dans le cadre du module Engagement et Responsabilité de l’Ecole.

Quelle a été ton expérience de l’international durant tes études ?

Je souhaitais découvrir une université étrangère. J’ai postulé et été admis dans un cursus en double-diplôme à Manhattan College. J’ai donc fini mon cursus ECAM aux USA, avec l’envie d’y trouver un premier emploi.

Le fait d’étudier là-bas t’a aidé à trouver un emploi aux Etats-Unis ?

L’obtention d’un visa de travail aux USA est souvent compliquée !  Etre titulaire d’un diplôme local facilite beaucoup la recherche d’emploi : mon MSc de Manhattan College m’a beaucoup aidé. De manière générale, je pense qu’avoir des expériences à l’étranger le plus tôt possible est un accélérateur.

L’appui du réseau des ingénieurs ECAM a également été déterminant. J’ai contacté un ingénieur ECAM qui avait son entreprise aux Etats-Unis et au fil de la discussion il m’a indiqué qu’il avait un poste qui pourrait me correspondre : quelques semaines plus tard j’étais embauché ! Comme quoi, l’esprit familial qu’on apprécie tant à l’école perdure et il se retrouve partout dans le monde.

Quel poste occupes-tu aujourd’hui ?

Je travaille actuellement dans l’état de Géorgie, en tant qu’ingénieur procédé et chef de projet chez SNF, une entreprise française spécialisée dans la chimie de l’eau.

J’ai deux missions principales à gérer ici. Celle de chef de projet tout d’abord, avec la construction de lignes de production. Et celle d’ingénieur procédé, avec l’optimisation de ces lignes pour améliorer la capacité globale de l’entreprise sur le site américain où je travaille. Mes missions impliquent d’avoir l’esprit d’équipe, car je dois gérer des équipes de 15 à 20 sous-traitants pour la réalisation des lignes de production mais aussi manager des techniciens spécialisés en électronique, en mécanique, des ingénieurs de conception, …

Robin développe ses compétences chez SNF, aux Etats-Unis, en tant qu’ingénieur procédé et chef de projet

Quel conseil peux-tu donner aux élèves-ingénieurs qui envisagent de débuter à l’international ?

J’aimerais leur faire prendre conscience que, grâce à l’ouverture internationale de l’ECAM, ils ont vraiment de très belles opportunités de partir durant leur cursus puis de commencer leur carrière à l’international.  Au-delà d’un plus à inscrire sur son CV, une expérience à l’étranger peut apporter de belles opportunités, y compris pour trouver un emploi en France dans un second temps. Sans compter qu’en étant confronté à des méthodes de travail différentes, on développe énormément l’ouverture d’esprit. Je sais qu’aux USA, les ingénieurs français sont très bien vus !

Bref, je leurs dirais de dépasser leur appréhension et d’accepter ce challenge : travailler à l’étranger, c’est vraiment enrichissant !