Romain Apert et le groupe Mars : une aventure de plus de 17 ans, qui a débuté dès la fin des études. Diplômé ingénieur ECAM Arts et Métiers en 2000, Romain Apert s’envole pour l’Angleterre pour intégrer le service informatique du groupe Mars. En 2015, il est promu Vice-Président et CIO de Mars Chocolate à New York.
L’opportunité d’avoir une carrière très diversifiée au sein du groupe fait de Mars une entreprise où il fait bon travailler .
Dès le début de ma Terminale S, je voulais intégrer l’ECAM Lyon. J’ai eu de très bons contacts lors des portes ouvertes sur le campus et j’ai vraiment accroché au système de classes préparatoires intégrées. En 1995, je commençais donc mon cursus pour devenir ingénieur ECAM Arts et Métiers.
J’ai été assez actif tout au long de mes études, en m’investissant beaucoup dans la vie étudiante. J’ai notamment été vice-président du Bureau des Étudiants, en charge de la relation avec les sponsors et écoles externes. Cet engagement associatif offre un bon complément à la formation, en termes de compétences et de relationnel.
Pour mon premier stage, j’ai été technicien dans une entreprise fabriquant des appareils d’écoute téléphonique. J’ai par la suite fait mon stage de fin d’études en Angleterre, dans l’entreprise pharmaceutique Eli Lilly. C’est ainsi que j’ai acquis ma première expérience professionnelle à l’étranger.
J’ai toujours été attiré par l’informatique. Dès la fin de mes études à l’ECAM Lyon, j’ai signé un contrat pour travailler dans le secteur informatique de Mars en Angleterre. Pendant deux ans, j’étais chargé de développer des solutions de business intelligence et de créer des systèmes de reporting pour les ventes de produits Mars en France.
Puis j’ai été muté en France, à Haguenau en Alsace. Entre 2002 et 2015, j’ai évolué dans des postes, différents, gagnant à chaque fois en responsabilité : Business Systems Analyst, Business Solutions Senior Manager, puis Directeur des Systèmes d’information de Mars Food, Drinks & Multisales…
En 2015, Mars fait appel à moi pour devenir Vice-Président et DSI de Mars Chocolate, à New York. L’importance de cette mission, l’opportunité de partir à l’étranger avec ma famille et de découvrir une nouvelle culture m’ont poussé à accepter cette offre. Enfin, depuis quelques mois, les segments Wrigley et Chocolate de Mars ont entamé une fusion : j’ai donc été promu Vice-Président et DSI de cette nouvelle entité, Mars Wrigley Confectionery. J’ai maintenant pour objectif de prendre encore davantage de responsabilités, en devenant le DSI de Mars au global.
L’opportunité d’avoir une carrière très diversifiée chez Mars en fait une entreprise où il fait bon travailler. L’ambiance, la culture d’entreprise avec des principes de mutualité forts et de diversité culturelle renforcent le sentiment d’appartenance. Il faut dire également que les produits vendus et la ligne directrice de Mars, à savoir faire plaisir, donnent un côté fun au travail de chacun !
Le segment Mars Wrigley Confectionery représente 18 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel, et comprend plusieurs marques au-dessus de 1 milliard de CA, comme M&M’s. Je suis en charge de l’informatique pour ce segment. Je définis les stratégies à moyen et long terme et veille à ce qu’elles soient appliquées. Au quotidien, cela signifie :
Ces derniers mois, nous avons travaillé sur la fusion des deux segments Chocolate et Wrigley. Les deux entités fonctionnant avec des systèmes d’informations différents, il a fallu uniformiser pour opérer la fusion. Chaque pays ayant une réglementation différente, il a également fallu prendre les problématiques légales pour définir la meilleure solution à utiliser.
La première chose que je conseille aux étudiants, c’est de se fier à leurs envies et leurs passions. Dans quel domaine est-ce que je veux travailler, qu’est-ce qui m’intéresse ? Il faut être sincère envers soi-même, à la fois au travail et en dehors, pour s’épanouir et s’impliquer pleinement dans nos activités.
L’ECAM Lyon offre beaucoup de possibilités pour découvrir différents secteurs et construire ses projets. C’est là la vraie force de l’Ecole, qui permet aux élèves de développer des valeurs humaines.
La curiosité intellectuelle est également un point fort à développer, surtout dans un domaine où l’on travaille avec l’humain. S’intéresser et comprendre les différents secteurs, respecter les forces et faiblesses des personnes, être curieux des autres et du monde… Au final ce n’est pas le quotient intellectuel qui prime, mais le quotient émotionnel !