Ces femmes ingénieurs qui ont fait et font ECAM LaSalle
À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, ECAM LaSalle a récolté les témoignages de trois femmes ingénieurs qui ont fait et font l’École. Elles reviennent sur leur parcours, les freins qu’elles ont rencontrés et les avancées dans ce domaine.
En 2021, il y avait 23 % de filles au sein de notre établissement toute formation confondue, un chiffre qui ne fait que de s’accroître ses dernières années. Nous avons interrogé plusieurs femmes-ingénieurs sur leur intégration et leur vie professionnelle. Parmi elles, voici le portrait de trois femmes qui se trouvent à différentes étapes de leurs parcours.
Elles s’appellent Séverine, Christine et Amandine et ont fréquenté l’ECAM LaSalle. Diplômée ECAM Arts & Métiers en 1998, Christine Picot Reeves est aujourd’hui responsable support client chez Airbus. Un poste à responsabilité qu’elle occupe depuis 2016. Séverine Dard, elle aussi passée par la formation ECAM Arts & Métiers diplômée 2019, a occupé plusieurs postes avant de poser ses valises à Brest à Naval Group. Aujourd’hui, elle occupe le poste de responsable coordination travaux. Enfin, Amandine Combet, 21 ans, est encore en cours de formation en quatrième année du programme ECAM Engineering. Engagée dans la vie associative de l’École, elle souhaite se diriger vers une carrière dans la transition écologique.
De plus en plus de femmes inscrites
Choisir ECAM LaSalle pour faire des études d’ingénieurs était un bon choix pour les trois femmes. « La formation généraliste et sa prépa PTSI-PT m’ont plu. Les possibilités à l’étranger sont également nombreuses et j’ai pu en profiter lors de mon cursus pour réaliser un semestre de césure en Amérique Latine », confie Séverine Dard. Pour Christine Picot Reeves, c’est la réputation de l’École qui a conforté son choix. Amandine Combet a été séduite par la possibilité de réaliser un cursus 100 % en anglais ECAM Engineering.
La première femme-ingénieur diplômée de l’École sort en 1976. Les représentations et les mœurs autour d’elles commencent peu à peu à évoluer notamment face à la demande des entreprises de recruter de plus en plus de femmes-ingénieurs. Malgré des améliorations, Christine regrette le peu de présence de femmes pendant sa formation entre 1993 et 1998 : « Il n’y avait que 6 femmes sur 100. » Dans la promo d’Amandine Combet en 4ème année ECAM Engineering, sur 84 étudiants, 23 sont des filles. Un bon en avant qui permet de faire évoluer les mœurs autour des métiers de l’ingénierie.
Des évolutions sont également notables dans les représentations et les discours autour des femmes ingénieurs. « Je n’ai jamais subi de différences de traitement. L’écoute et la communication sont primordiales dans un groupe », souligne Amandine qui a participé à la création du club EcoECAM. Christine Picot Reeves révèle travaillé aux côtés de sept autres hommes chez le géant de l’aviation française, ce qui indique que des progrès restent à faire. Quant à Séverine Dard, elle y voit un avantage. « De nombreux hommes me disent que c’est une chance d’être une femme dans le secteur car l’intégration est plus facile. En effet, les relations sont bonnes et la communication se passe mieux. »
Encourager les jeunes filles
Au travers de cet échange intergénérationnel, les trois femmes aux parcours différents mais tout aussi proches n’hésitent pas à encourager les jeunes filles à étudier en école d’ingénieurs. « C’est une chance d’être une femme ingénieure aujourd’hui, saisie-là », suggère Séverine Dard. Amandine qui sera diplômée en 2023 conseille de « ne pas se laisser intimider par le fait que le milieu scientifique soit majoritairement masculin, les filles ont tout à fait leur place ici. »
Formées à ECAM LaSalle, les trois femmes se disent « satisfaites » de leurs études au sein de l’école. Engagement au sein de clubs, diversité des matières abordées et relations créées sont des éléments qui ont aidé ses femmes à se placer et décrocher des postes à responsabilité dans de nombreux secteurs.