Le Shell Eco-marathon Europe 2023 s’est déroulé au circuit de Nogaro, dans le Gers, du 21 au 26 mai dernier. La France a donc accueilli cette année l’édition européenne avec plus de 100 équipes d’étudiants composées de 24 nationalités différentes, autour d’un thème commun : « l’innovation au service du développement durable. »
Le club H2 Eco’Innov d’ECAM LaSalle a relevé le défi du Shell Eco-marathon
Une nouvelle fois le club H2 Eco’Innov a participé à ce grand challenge étudiant en menant cette année un travail de redimensionnement du système de leur prototype en tenant en compte des contraintes structurelles. Malgré cela, le prototype n’a pas validé la série de 12 contrôles techniques en amont du départ de la course.
« Je pense que nous avons passé trop de temps sur la conception de notre système de direction pour qu’il soit correctement dimensionné. Nous avons accordé plus d’importance à la conception qu’à la fabrication et à l’assemblage. Avec du recul, je me rends compte que cette phase nécessite beaucoup plus de temps que ce que nous pensions. » explique Timothé, élève-ingénieur Arts et Métiers 3, du pôle mécanique de l’association.
Une expérience bénéfique
Malgré cette déconvenue, l’équipe d’ECAM LaSalle retire du positif de cette expérience. Electronique, mécanique, composite, communication, management…le challenge du Shell Eco-Marathon constitue un véritable accélérateur d’apprentissage pour ses participants, qui ont malgré tout gardé le sourire et l’envie :
« Les prochaines éditions sont un défi pour les personnes qui souhaitent s’investir, prendre des initiatives, se cultiver sur le plan technique. Le Shell Eco-Marathon, c’est une préparation efficace pour l’ingénieur.e. On doit gérer une équipe, un portefeuille, du matériel complexe, un planning. La gestion des imprévus, l’autonomie et la réactivité sont mises à rude épreuve, mais l’on se surprend souvent à faire face de manière pragmatique à ces challenges. Cette expérience, on l’embarque avec nous dans le monde du travail et c’est parfois un plus non négligeable pour avancer. » explique Martin, élève-ingénieur Arts et Métiers 5 et Président de l’association AMMT.
« Il est vrai que l’équipe n’est pas arrivée à son objectif à la compétition mais tout le monde est resté soudé toute la semaine, on a gardé le sourire et je pense qu’on est tous repartis avec plus de connaissance qu’avant et surtout l’envie de mieux faire l’année prochaine. » surenchérit Jad, élève-ingénieur Engineering 1.
Au-delà des compétences techniques sur lesquelles les élèves-ingénieurs ont pu se challenger, le Shell Eco-Marathon représente donc un apprentissage humain unique et une grande fierté pour ses participants.